Les beaux jours sont installés pour de bon. Les collègues de bureau, amis ou voisins sont en plein entrainement pour leur premier objectif de l’année ou l’ont déjà réalisé. Et pourquoi pas vous ? Sachez que c’est le bon moment pour vous inscrire à votre première course de l’année qui se déroulerait en juin. Vous avez le temps de vous programmer un petit plan d’entrainement sur 2 ou 3 séances par semaine pour mieux appréhender l’évènement, être au top le jour J et PROFITER pleinement du moment de l’ambiance sans cracher vos poumons.
Mais comment choisir sa course ? Quelle distance ? Une course féminine ou mixte ? Une course connue ou une course de village ?
Tout ça dépend de vous, de votre entrainement (ou passé sportif) et de vos
aspirations. Si vous venez à peine de sortir du placard vos baskets et que vous
vous contentez pour le moment de footing de
30min
(ce qui est déjà très bien), orientez-vous vers une course féminine
par exemple. Mais n’y allez pas seule. Appelez une copine, une cousine ou votre
mère pour vous accompagner le jour J et surtout tout au long de votre
entrainement ! Après à vous de voir après si vous souhaitez monter à la
capitale pour courir 6km et payer 50€ votre participation… C’est mon avis
personnel, mais je trouve qu’à côté de chez nous il y a de superbes courses très conviviales,
bien organisées pour soutenir des causes importantes, qui ne sont pas
organisées par les géants du marketing et durant lesquelles vous pourrez
davantage vous exprimer. Croyez-moi, les courses où nous sommes
20.000, on passe plus de temps à doubler des gens, à chercher son rythme que
vraiment profiter de la course et laisser parler sa foulée. Bon ok si
vous êtes une pro et que vous êtes dans les SAS de départs préférentiels ou
Elites, okay je ne dis pas mais sinon, si vous cherchez à faire un joli chrono dans une course sympa, regardez autour de chez vous !
Si vous êtes n’avez plus peur de faire des fractionnés, même si vous ne maitrisez pas tout à fait encore l’exercice, orientez-vous vers un 10km par exemple. Ce sera aussi l’occasion de suivre un programme comme celui-ci. Les 10km mixtes auront plus de niveau. Si vous n’êtes pas à l’aise pour courir avec des hommes, il existe des formats féminins. Mais c’est bien aussi de courir au côté d’hommes. Perso, moi je préfère. Les spectateurs m’encouragent toujours plus parce que je suis une fille au milieu de garçons! ;-) Et puis ces coéquipiers le temps de quelques kilomètres se montrent toujours très gentlemen avec les filles. N’hésitez pas à vous inscrire à une course mixte. L’ambiance y est différente mais toute aussi sympa.
Si vous avez repris les footings depuis quelques mois déjà mais que vous ne vous sentez pas encore prête pour un 10km mais en même temps l’idée vous trotte dans la tête. Programmez-vous un premier objectif de 5-6km en juin ou juillet et votre course de 10km un ou 2 mois plus tard.
N’envisagez
pas la première année de faire un semi,
à moins que vous ayez un bon passé sportif et que vous soyez toujours restée
active en faisant du sport. Parce que ce genre d’effort demande beaucoup de préparation.
Et que si vous n’êtes pas prête à souffrir (c’est le terme à employer…), à vous
fixer de grosses séances toutes les semaines, à vous remuscler, travailler de
nouveau vos qualités athlétiques, laissez
tomber !
Autant être franche avec vous ! Pas grave, vous avez toute la vie devant vous ! On court encore très bien à 60ans, pourquoi vouloir
se fixer des objectifs de malade dès la première année ?! Prenez le temps.
Le corps et le mental se préparent, mais ça ne se fait pas en un mois. Se fixer
des objectifs trop ambitieux trop vite c’est risquer d’être dégoûtée, de se blesser…
Si vous appréciez particulièrement les sorties longues mais que vous vous ennuyez dans les parcs ou le long des quais, pourquoi ne pas vous aligner sur un trail ou une course nature? Il existe des formats courts (8 à15km) avec plus ou moins de dénivelé… C’est important de vérifier le profil de votre course. Le dénivelé positif (noté D+ ou m+) est le nombre de mètres que vous allez grimper durant la course. Par exemple 200m de D+, signifie que durant la course, vous allez passer par exemple de 200m d’altitude à 400m. Mais pas forcément en une fois ! C’est le total des côtes ! Pour que vous ayez une idée des efforts à fournir, une règle simple consiste à estimer 100m de dénivelé positif est l’équivalent d’un kilomètre supplémentaire en terme de temps couru. Par exemple pour un 12km avec 400m+, vous devriez mettre à peu près le même temps que pour courir un 16 km ! Sur ce genre de format court, un dénivelé positif supérieur à 500m, c’est comment dire… costaud ! Si vous n’avez pas l’habitude des efforts en montagne, rabattez-vous sur des dénivelés plus petits. Ne vous inquiétez-pas, vous aurez quand même de jolies côtes pour vous casser les pattes et de belles descentes pour vous éclater. En général, ces courses se déroulent dans des cadres naturels très sympas. Bizarrement, on sent moins la douleur dans ces cas-là. Attention toutefois à l’équipement différent des courses sur route, à commencer par les chaussures et le nécessaire pour s’hydrater durant la course (ceinture porte bidon).
Si vous appréciez particulièrement les sorties longues mais que vous vous ennuyez dans les parcs ou le long des quais, pourquoi ne pas vous aligner sur un trail ou une course nature? Il existe des formats courts (8 à15km) avec plus ou moins de dénivelé… C’est important de vérifier le profil de votre course. Le dénivelé positif (noté D+ ou m+) est le nombre de mètres que vous allez grimper durant la course. Par exemple 200m de D+, signifie que durant la course, vous allez passer par exemple de 200m d’altitude à 400m. Mais pas forcément en une fois ! C’est le total des côtes ! Pour que vous ayez une idée des efforts à fournir, une règle simple consiste à estimer 100m de dénivelé positif est l’équivalent d’un kilomètre supplémentaire en terme de temps couru. Par exemple pour un 12km avec 400m+, vous devriez mettre à peu près le même temps que pour courir un 16 km ! Sur ce genre de format court, un dénivelé positif supérieur à 500m, c’est comment dire… costaud ! Si vous n’avez pas l’habitude des efforts en montagne, rabattez-vous sur des dénivelés plus petits. Ne vous inquiétez-pas, vous aurez quand même de jolies côtes pour vous casser les pattes et de belles descentes pour vous éclater. En général, ces courses se déroulent dans des cadres naturels très sympas. Bizarrement, on sent moins la douleur dans ces cas-là. Attention toutefois à l’équipement différent des courses sur route, à commencer par les chaussures et le nécessaire pour s’hydrater durant la course (ceinture porte bidon).
En résumé, vous êtes débutante et motivée, orientez-vous vers une course féminine courte (5 à 8km).
Si vous êtes débutante et
très motivée,
essayez un 10km en programmant pourquoi pas une course
plus courte durant votre programme d’entrainement.
Si vous êtes déjà habituée à
courir
et que vous variez déjà vos entrainements (fractionné, préparation physique
générale, travail de foulées, travail en côtes…) vous pouvez marquer sur votre
agendas dans 2 mois un 10km ou une course
nature.
Dans tous les cas, ayez en tête que vous fixer un objectif à une date précise… vous permettra de progresser plus rapidement et de vous motiver ! Après un certain temps de pratique de running, on a tendance à s’ennuyer et à ne plus progresser, alors fixez-vous des challenges à votre portée et Go Go Go !!!
Dans tous les cas, ayez en tête que vous fixer un objectif à une date précise… vous permettra de progresser plus rapidement et de vous motiver ! Après un certain temps de pratique de running, on a tendance à s’ennuyer et à ne plus progresser, alors fixez-vous des challenges à votre portée et Go Go Go !!!


Super article! Pour ma part je vais essayer de me programmer un 10 km dans les 2 mois. J'ai d'ailleurs suivi le programme d'entraînement que tu as posté sur le blog, il est franchement top, je suis à la 3ème semaine là et ça motive trop!
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